De retour de Zürich au siège de la FIFA pour parler de la crise de gouvernance du football malien, Boubacar Diarra, le Président de la femafoot non moins inspecteur général de la police était face à la presse le vendredi 4 novembre 2016, au siège de la fémafoot. Il était accompagné par son secrétaire général, Yacouba Sidiki Traoré.

Jour de grande sortie du mutisme à la Fédération malienne de football (fémafoot) après son passage au siège de la FIFA au sujet de litige femafoot/collectif des clubs majoritaire de ligue. Le président de la femafoot, Boubacar Diarra se présente face à la presse nationale et internationale pour donner les grandes lignes de l’entrevue. D’entrée de jeux, le premier responsable de la femafoot a tenu à situer le point de presse dans son contexte.

Selon Baba, les discussions ont porté sur l’exécution de la sentence du Tas à travers quatre points essentiels recoupant les préoccupations du ministre des Sports : la forclusion de la femafoot dans la convocation de l’assemblée générale ordinaire, la composition du collège électoral, les sanctions à encourir par le Mali en cas de non-exécution par la femafoot de la Sentence du Tas et l’illégitimité du comité exécutif de la femafoot.

La crise actuelle du football malien liée à l’AG du 10 janvier 2015 est en passe se disparaitre. Le Tribunal Arbitral du Sport (Tas) dans une correspondance envoyée au deux parties autour de la question, recommande la tenue d’une AG avant le 30 novembre et de commun accord la date du 29 novembre 2016 a été choisie incluant le collège électoral du 10 janvier 2015 à travers leurs délégués librement choisis.

Une sanction malienne en cas d’ingérence des autorités politiques du Pays

L’inspecteur général de la police a fait indiqué que M^me la secrétaire générale de la FIFA est revenue trois fois la dessus. Elle a été claire. Elle a dit que c’est un principe intangible de la Fifa sur ce dossier précis si une sanction était prise à l’encontre de la fémafoot à la minute près, le Mali va être suspendue de toutes les compétitions internationales.

Au cours de la conférence, Boubacar Diarra a également souligné que lors de l’audience à Zürich, les responsables de la FIFA ont été très clairs quant au mandat impératif de l’actuel président de la femafoot. Selon le président, ils ont dit à qui veut l’entendre que le reste du mandat de Baba Diarra est inattaquable. Mais le hic est que le Président de la fédération a affirmé que le ministre des sports Housseini Amion Guindo, était en complicité avec le collectif des clubs majoritaires de Bamako pour mettre en difficulté la FEMAFOOT et le football malien. Celui-ci, a-t-il ajouté, veut faire venir un de ses proches à la tête de la FEMAFOOT, afin d’avoir main mise sur la structure.

Aux questions parfois tranchantes des confrères, le Président de la femafoot, Boubacar Diarra a apporté des éléments de réponses. En entendant de trouver le bout du tunnel de cette crise du football malien, on prend notre mal en patience.

Lamine Kané