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Réchauffement climatique : L’Institut français joue sa partition dans la préparation de la 21e COP

vendredi 3 juillet 2015, par Assane Koné

En prélude à la 21e édition de la Conférence des Parties (COP), l’Institut français du Mali (IFM), en collaboration avec d’autres partenaires, a organisé le mardi 30 juin 2015, une série de conférences débats dans l’enceinte de l’IFM. Celles-ci étaient focalisées sur le réchauffement climatique. Ce fut en présence de l’Ambassadeur de la France au Mali, Gilles Huberson, du Secrétaire générale du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mamadou Gakou, etc.

« Le Mali n’est pas un Etat auteur, mais plutôt victime », nous confie M. l’Ambassadeur, qui trouve que les conséquences du réchauffement climatique seront dramatiques. D’où l’importance de ces échanges. Selon le diplomate français, tous les points soulignés lors de ces débats devraient contribuer à la prise de décision lors de la 21e COP de Paris, prévue du 30 novembre au 11 décembre 2015. Aussi, a-t-il évoqué un financement de 100 milliards de dollars pour les pays moins avancés comme le nôtre, pour leur permettre de faire face à ce fléau dévastateur qu’est le changement climatique.

Pour sa part, M. Gakou a rappelé que l’objectif de cette 21e COP est de trouver un accord pour limiter à 2 degrés le réchauffement climatique par rapport à l’ère préindustrielle. A l’en croire, le dernier rapport du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), publié en novembre 2014, est très alarmiste. Il prévoit, dit-il, une hausse des températures de 0,3 à 4,8°C d’ici à 2100.

Ce sommet est donc considéré comme celui de la dernière chance, estime le Secrétaire général. Il doit permettre, a-t-il poursuivi, de fixer, sur le papier, des objectifs contraignants pour limiter l’impact de l’homme sur l’environnement.

Il faut rappeler que plusieurs experts de la question ont pris part à ce débat : Birama Diarra (Mali-Météo), Alain Gerbe ( conseiller spécial du ministre de l’Environnement du Mali, Fadiala Dembélé (professeur à l’IPR de Katibougou), Bruno Cicard (représentant de l’IRD), Famouké Traoré et Sidi Konaté, professeurs à l’Ecole nationale d’Ingénieur Bamako.

Lin dit Moussa DIALLO
(Stagiaire)

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