Culture > Promotion de la culture : La Commission Culture de l’Assemblée Nationale et le Ministère de la Culture main dans (...)

Promotion de la culture : La Commission Culture de l’Assemblée Nationale et le Ministère de la Culture main dans la main

mercredi 22 avril 2015, par Assane Koné

« Mieux vaut tard que jamais », était la conviction de Mme N’diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la culture, de l’artisanat et du tourisme, à la rencontre des membres de la Commission Education, Culture et communication de l’Assemblée nationale, le 20 avril 2015. Cette conviction partagée par la Présidente de la commission, a favorisé u cadre conviviale de travail qui a permis à madame le ministre de lever le voile sur les grands chantiers de son département.

Mme N’diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la culture, de l’artisanat et du tourisme, accompagné de Almamy Koureichi, Chef de Cabinet et Lassana Cissé, Directeur national du patrimoine culturel, a rencontré le 20 avril 2015, la Commission éducation, culture et communication de l’Assemblée nationale. Cette rencontre qui devait se faire depuis belle lurette était voulue par les deux institutions.

Après la bienvenue souhaitée par Mme Haïdara Aïssata Haïdara, député élue à Kéniéba et Présidente de la Commission, le ministre de la culture a déclaré : « Il n’est jamais trop tard pour bien faire ». Elle a indiqué qu’elle inscrivait sa démarche dans le cadre de la concertation avec le parlement pour scruter l’horizon ensemble pour voir les perspectives à donner à la culture malienne. « Nous avons souhaité cette rencontre pour améliorer la collaboration », a indiqué la Présidente de la Commission. Comme dirait un musicien la Commission éducation, culture et communication de l’Assemblée nationale et le département de la culture sont sur le même diapason.

D’entrée de jeu, la Présidente de la Commission dira que son institution a fait deux descentes sur le terrain à Mopti et à Sikasso et tient à formuler des observations au département de la culture. « Les députés à Mopti, précisément à Sangha ont constaté que des sites qui doivent être protégés sont vandalisés », a indiqué la Présidente. Avant de faire remarquer que le centre culturel de Mopti, construit depuis plus de 4 ans n’est pas encore équipé, donc non fonctionnel. « Nous avons peur que cette salle ne tombe en décrépitude avant son exploitation », a-t-elle indiqué.
En ce qui concerne Sikasso, les députés dans un entretien avec la mission culturelle, ont été édifiés sur l’occupation des sites culturels le jour des foires. « Mme le ministre, nous avons aussi fait une forte recommandation afin que le budget de la culture atteigne les 1% du budget national », a indiqué un membre de la commission. Avant d’inviter le gouvernement à ne pas pratiquer de coupe budgétaire sur le budget du ministère de la culture.

Le Mali a une riche culture, mais négligée

« Le pétrole malien, c’est sa culture. Mais, elle est inexploitée à hauteur de souhait », a indiqué autre député qui pense que le Mali a une riche culture, mais négligée.

Flattée par cette vision que les parlementaires ont du secteur de la culture malienne, le ministre de la culture a indiqué : « Nous avons de la matière à partager, surtout des perspectives heureuses ». Après avoir salué les initiatives de la commission pour la descente sur le terrain à Mopti et à Sikasso, le ministre de la culture à déclaré : « désormais, quelque soit les actions que nous allons entreprendre, nous souhaitons associer la commission de la culture ».
Après avoir levé le voile sur le projet de restauration du tata de Sikasso et du mamelon, le ministre de la culture a longuement entretenu les députés sur le blocage de l’inauguration des musées de Djenné et de Bandiagara. Selon, elle le fait que les expositions inaugurales au niveau de ces deux musées n’ont pas été organisées par l’Etat comme promis aux partenaires, crée un nuage grave dans la collaboration entre le Mali et l’Union européenne, en ce qui concerne le financement des projets culturels. « Ils ont bloqué tout financement de la culture au Mali à cause de cela », a-t-elle déclaré.

Elle s’est ensuite étendue sur le projet dénommé « Tombouctou renaissance » qui vise le développement de cette région par la culture. Elle a aussi levé le voile sur le projet de l’Université de Tombouctou qui sera une université culturelle.

Le ministre a salué les députés pour le fait qu’ils se soient engagés pour formuler une recommandation forte pour un budget de 1% pour la culture. Mais, le ministre de la culture pense aujourd’hui que la culture malienne mérite au moins 5% du budget et à défaut, il va falloir négocier les 3%.

Assane Koné

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.