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Paix et réconciliation au Mali : Les femmes leaders de Bamako conjuguent le débat au pluriel

jeudi 12 mars 2015, par Assane Koné

Bamako a abrité mercredi 11 mars 2015, une journée d’information et de sensibilisation sur la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations Unies et le document de paix et la réconciliation au Mali.

L’Organisation non gouvernementale Aprofem vient de marquer encore son engagement pour la cause des femmes au Mali. A travers une journée de sensibilisation et d’information sur la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations Unies, l’association a réuni, hier, à Bamako, les femmes leaders pour accroitre la participation de la femme malienne au processus de renforcement de la paix et de la reconstruction du pays.

En partenariat avec l’ambassade des Etats unis d’Amérique, l’Aprofem a partagé le centre d’intérêt de la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations Unies d’octobre 2000, le renforcement et l’accès équitable des femmes aux ressources de reconstruction et l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

Selon la directrice de l’ONG Aprofem, Awa Traoré, les échanges avec les femmes leaders sur la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations Unies d’octobre 2000 qui exige la pleine participation des femmes à toutes les phases du processus de paix, s’inscrivent dans le cadre de la commémoration de la journée du 8 mars. « Notre pays amorce également une phase importance de ses efforts pour la restauration d’une paix durable avec le paraphe du document de l’accord d’Alger par le gouvernement et une partie des groupes armés.

A l’analyse de l’esprit des résolutions du conseil de sécurité relatives aux femmes, à la paix et à la sécurité, les femmes du Mali sont face à leur responsabilité pour gagner le défit d’une paix durable. Elles doivent jouer un rôle actif dans le processus, car, ayant le plus souffert de la situation de conflit », a précisé la directrice de l’ONG Aprofem, Awa Traoré. Et d’ajouter que le projet ayant démarré en septembre a permis l’organisation de la table ronde des partenaires, la réalisation d’une étude de base sur la paix, la formation des femmes leaders de Mopti et la mise en place d’un centre de ressources pour l’accompagnement des femmes affectées par la crise.

La représentante de la directrice nationale de la promotion de la femme, Moussokoro Soulaké a indiqué que la rencontre symbolise l’engagement des femmes à s’impliquer et à être actrice à part entière du processus de paix et de réconciliation. « Au Mali, les femmes sont les plus touchées par la pauvreté et la situation de conflit les a exposés à toute forme de violence basée sur le genre.

La prise en compte de leur préoccupation dans le processus de reconstruction en cours et des actions humanitaires constituent une des préoccupations de la direction nationale de la promotion de la femme. Cette initiative est une contribution de l’ONG à la construction de la paix au Mali », a-t-elle expliqué.

Bréhima Sogoba

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