La Mission de la Cedeao qui séjourne à Bamako depuis la semaine dernière, après consultations de toutes les parties prenantes à la crise politique, a fait une série de propositions pour une sortie de crise. Pour la Mission, leurs propositions pourraient faire en sorte que les tensions baissent pour permettre aux maliens de « regarder dans la même direction ».

Ces propositions s’articulent en 5 points essentiels. Il s’agit : 1. Le respect des institutions de la République et l’accession au pouvoir rien que par les voies constitutionnelles,
2. L’organisation d’élections législatives partielles dans les circonscriptions électorales dont les résultats ont été falsifiés par la cour constitutionnelle,
3. La mise en place d’un Gouvernement d’union nationale mettant en œuvre les recommandations du Dialogue national inclusif,
4. L’organisation de réformes institutionnelles et constitutionnelles tenant de la révision de la cour constitutionnelle, le code électoral,
5. L’accélération de la mise en œuvre de l’accord d’Alger.

Dans ces propositions, la Cédéao exclu la démission du Président IBK. Elle n’a même pas fait mention.

En conclusion, la CEDEAO réaffirme son attachement inconditionnel à la stabilité des institutions de la République et demande la libération de Soumaila Cissé, chef de file de l’opposition.

Les propositions selon le chef de Mission de la Cédéao seront contenues dans un document et remis aux parties. Un deuxième pourparler entre les émissaires et les protagonistes aura lieu cette semaine. Les recommandations seront remises au président en exercice de la CEDEAO, Mahamadou Issoufi, président du Niger.

Hamidou B Touré
ARC EN CIEL