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Pour accéder au pouvoir par les urnes : La Gauche malienne se serre les coudes à Ségou

vendredi 16 mai 2014, par Assane Koné

Convaincu que seule la Gauche unie est capable de défendre la souveraineté du Mali et de porter vers un développement réel au service des masses laborieuses, le Réseau de Communication Kayira organise du 16 au 18 mai 2014, la 2e édition des assises de la gauche Malienne à Ségou.
Deux cent hommes et femmes, représentants des partis politiques, associations, mouvements politiques, leaders de gauche, sont en conclave à Ségou depuis le 16 Mai 2014. Dans le cadre de cette 2e édition des Assises de la Gauche malienne, le Réseau de Communication Kayira et son partenaire, la Fondation Rosa Luxemburg d’Allemagne, se sont fixés un certain nombre d’objectifs : renforcer l’unité d’action des forces de Gauche au Mali, parvenir à une méthode harmonieuse de travail pour la Gauche Malienne, vaincre les divergences issues de la première édition et poser les bases d’une Plate-forme politique commune. « On se retrouve pour la 2e fois à Ségou pour la problématique de l’union de la Gauche Malienne », a déclaré Dr Oumar Mariko, Directeur général du Réseau de Communication Kayira et non moins Secrétaire général du Parti SADI. Avant d’ajouter que le besoin de rassembler et fédérer les luttes est exprimé dans notre pays. « C’est pour cela que nous avions estimé, avec notre partenaire de la Fondation Rosa Luxemburg d’Allemagne que cette 2e édition de nos assises, pourra nous aider à lever les obstacles », a-t-il indiqué. Avant d’estimer que si la Gauche malienne parvenait à cette union sacrée, rien n’arrêtera sa marche. Dr Oumar Mariko est aujourd’hui convaincu que les conditions socio-économiques de notre pays et du monde, impose aux militants de gauche de s’assumer. Mais, il est persuadé qu’on ne saurait parler de rassembler la Gauche africaine temps que le gauche malienne ne parviendra pas à se donner la main. « La Gauche africaine est difficile à rassembler. Beaucoup de déchirements retarde le peut dans son combat », a-t-il estimé. Cependant, il reste persuadé qu’il faut bien qu’un pays veuille donner le ton pour l’union de la gauche africaine. « Comme le ton a été donné à Bamako au Mali en 1946, avec le RDA, nous estimons que nous pouvons aussi donner le ton de la construction de la Gauche africaine », a-t-il indiqué. Pour sa part, Ibrahim Thiam de la Fondation Rosa Luxemburg d’Allemagne, s’est dit très heureux de la ténue de la 2e édition des assises de la Gauche malienne à Ségou. Il a rassuré les maliens du soutien de sa Fondation qui suit de près ce qui se fait au Mali pour rassembler la Gauche malienne et la Gauche africaine. « Rassembler la Gauche africaine est une préoccupation que nous partageons avec vous au niveau de notre Fondation », a-t-il déclaré. Immédiatement, les travaux ont démarré. Les participants repartis entre deux ateliers doivent plancher sur deux thèmes. L’atelier N°I avec comme modérateur Yayiha Mohamed, ancien ministre malien de l’Artisanat et du Tourisme, doit réfléchir sur le thèmes : « Comment unir la Gauche malienne et la problématique du rassemblement de la Gauche Africaine ». Se atelier a aussi la lourde charge de valider les recommandations de la première édition des assisses, amender et adopter la proposition de Manifeste et de l’Appel. L’atelier N°II, placé sous la modération de Dr Oumar Mariko et de Massa Sogoba, doit réfléchir sur le thème : « Les contraintes liées à l’organisation, structuration, implantation et mobilisation des masses populaires autour des valeurs de Gauche d’une organisation politique ». Les assises prendront fin le dimanche 18 mai 2014, par une conférence de presse à Ségou, au Stade Amary Daou.

Assane Koné

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