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Pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation : La société civile met en place un cadre consultatif d’observation, de veille et d’alerte

mardi 28 mars 2017, par Assane Koné

En vue de contribuer efficacement à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, la société civile a tenu du 21 au 22 mars 2017 à la Maison des Ainés de Bamako la conférence nationale de validation des actes de son Forum de mai 2016. Ce fut une aubaine particulière pour l’ensemble des composantes de la société civile de mettre en place un cadre consultatif d’observation, de veille et d’alerte pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation. Cette session a regroupé 300 participants issus des associations et organisations faitières de Bamako, des régions et des cercles du Mali.

La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par Ahmed Mohamed Ag Hamani, président du forum de la société civile. A ses cotés, on n’y notait la présence du doyen Filifing Sacko, des chefs religieux et des communicateurs traditionnelles.

Cette rencontre de 2 jours avait pour objectif principal de permettre aux composantes de la société civile de contribuer efficacement à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Elle a permis aux participants issus des associations et organisations faitières de Bamako, des régions et des cercles de pousser la réflexion en vue de renforcer le mécanisme de la société civile.

Ahmed Mohamed Ag Hamani, président du Forum de la Société Civile a estimé que cette conférence était une étape terminale permettant à la société civile de contribuer efficacement à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

A l’en croire depuis 2012, notre pays se débat dans une crise. « Les ennemis de la paix sont à la manœuvre. Ils sont rigoureux dans leur méthode barbare. Leur joie et leur bonheur ne se réalisent que dans le Chaos. Cette insécurité grandissante qu’ils forgent, ils veulent l’imputer aux divergences religieuses pour la mettre simplement au compte des luttes raciales, absurdes et inexistantes », a-t-il dénoncé. Et d’ajouter que la crise malienne n’est ni religieuse ni ethnique mais, en réalité, ses véritables sources se situent ailleurs.

Dans ce contexte douloureux, dira-t-il, les efforts de l’Etat doivent être soutenus nécessairement par la société civile, laquelle n’est jamais restée inactive depuis le déclenchement de la crise. « La société civile a d’abord tenu à montrer au reste du monde entier que la crise malienne n’a aucun fondement religieux ni racial et ni ethnique », a rappelé l’ancien Premier ministre.

Ensuite, il est revenu sur les actions menées par la société civile malienne lors de la crise. « Il y a 2 ans, l’imposante délégation composée des musulmans, catholiques, protestants et diverses OSC, a sillonné l’Europe dans une atmosphère d’amitié et de fraternité cordiale faisant bien des jaloux ailleurs dans le monde. La même délégation regroupait en son sein Tamasheq, bambara, peulh, sonrai, arabe et soninké pour ne citer que ceux-ci dans la même ferveur, la fraternité et cordialité », a-t-il confié.

Aux termes des travaux, les participants ont entérinés la proposition de modèle de cadre fédérateur d’observation, de veille et d’alerte de la société civile du Mali. Ils ont aussi adopté les projets statutaires du cadre fédérateur.

Moussa Mallé SISSOKO


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