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Crise à la fémafoot : Le Collectif des ligues et clubs majoritaires exige l’application stricte de la sentence du TAS

mardi 8 novembre 2016, par Assane Koné

24h après la conférence de presse de la fémafoot, le Collectif des ligues et clubs majoritaires (CCLM) a animé une conférence de presse le samedi 5 novembre 2016 dans la salle de réunion de la société ‘’Electricité froid industriel conditionnement d’air plomberie sanitaire’’ (EFICA.S.A). L’objectif de cette rencontre était de faire « un compte rendu de la mission effectuée en Suisse et la décision prise par les membres du collectif ». Presque tout le staff du CLCM était présent au côté de leur émissaire Yéli Sissoko pour cette conférence de presse. Après le point de sa mission à la Fifa, il a fait une réplique au bureau actuel de la FEMAFOOT.

A son arrivée à Zurich, le mardi 1er novembre 2016, Yéli Sissoko émissaire du collectif dit avoir rencontré le chef du Département en charge des associations à la Fifa et son équipe. Une délégation, à sa tête le ministre des Sports, accompagnée du premier conseiller de l’ambassade du Mali à Genève, était également au rendez-vous. Un seul sujet a été à l’ordre du jour lors de la visite des trois délégations maliennes en Suisse : la crise qui secoue le football national depuis le 10 janvier 2015.

La version donnée du Président de la FEMAFOOT lors de sa conférence est tout le contraire de celle de l’émissaire du Collectif des ligues et clubs majoritaires (CLCM). Du moins pour ce qui concerne le point principal à savoir l’organisation d’une Assemblée générale extraordinaire.

« Boubacar Baba Diarra et Yacouba Traoré ont refusé de me rencontrer en présence de la FIFA et du ministre des Sports. Je n’ai pas parlé une seule fois avec eux. Mais ce que j’ai dit à Primo Carvaro devant le ministre des Sports a été très clair : le Collectif des ligues et clubs majoritaires exige l’application stricte de la sentence du TAS. Je leur ai dit clairement que ce point n’est pas négociable et que nous utiliserons tous les moyens légaux pour que la sentence du TAS soit appliquée », a martelé Yéli Sissoko.

Avant de dire que « L’Assemblée générale extraordinaire dont ils parlent, ne nous concerne pas. De toute façon, le collectif a pris sa décision avant même de partir en Suisse sur invitation du ministère des Sports ».

Yeli Sissoko, dans son exposé liminaire a dit que Boubacar Baba Diarra cherche à gagner du temps. « Il ne voulait pas venir en Suisse, mais c’est la FIFA même qui lui a intimé l’ordre de venir s’expliquer. Ce qui est sûr, la sentence du TAS sera appliquée quelle que soit la suite des événements. La preuve est que Boubacar Baba Diarra cherche à gagner du temps, c’est l’appel que la fédération vient de déposer devant le tribunal fédéral suisse. Il oublie que cet appel n’est pas suspensif », rappellera Yéli Sissoko.

Ensuite, il a bouclé la boucle en disant que : « nous attendons le 30 novembre pour connaître la position de la FIFA. Si rien n’est fait avant l’expiration de ce délai, nous saisirons le TAS avec toutes les conséquences que cela peut avoir pour le football malien. Mais entre-temps, le collectif a décidé de porter plainte contre Primo Carvaro devant la commission éthique de la FIFA. C’est lui qui a déclaré que l’Assemblée générale du 31 octobre 2015 était régulière et c’est le même Carvaro qui a affirmé que la FEMAFOOT a reçu 250.000 dollars de la FIFA, alors que le montant perçu par notre pays s’élève à plus d’un million de dollar ».

Selon Yéli, la Fifa est consciente de la forclusion de la Fémafoot dans la convocation de l’assemblée générale ordinaire. Il a signalé que le collectif n’ira pas à l’assemblée générale extraordinaire et menace de poursuivre la Fifa devant le Tas en cas d’ingérence.

« Le Mali ne sera pas suspendue contrairement aux allégations du Président de la Fémafoot au sujet d’un retrait de la délégation de pouvoir », a-t-il indiqué. Il a cité en exemple des cas similaires des pays comme le Liberia où les autorités ont enfermé le Président de la Fédération. Le Bénin avec l’installation d’un comité transitoire sans oublier le Togo.

« La Fifa connait bien les causes et les origines des problèmes du football malien, donc à ce rythme elle ne prendra aucune sanction contre le football malien mais contre le président et son secrétaire général », précise Yéli.

Lamine Kané


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