Actuellement à Conakry pour la promotion de sa carrière, l’artiste musicienne malienne, Hadja Fanta Diabaté a accordé une interview à notre journaliste Aboubacar Eros Sissoko. Lisez !

Comment se passe le séjour en Guinée ?

Mon séjour se déroule parfaitement bien en terre guinéenne. Je connais ce pays depuis de très longue date. J’ai été heureuse de revenir après plusieurs années d’absence car une partie de moi est guinéenne. Je peux avouer que l’objectif visé au cours de mon voyage a été atteint à 200%. La télévision nationale la RTG m’a accompagné dans l’exécution de mon travail tout comme la presse écrite. Sans oublier les artistes de grandes renommées dont Kerfala Kanté communément appelé « l’oiseau de Sankara », la diva de la musique guinéenne Djely Kany Fanta Diabaté et Diontan Kouyaté qui ont honoré de leur présence mon point de Presse à l’échangeur chez Bouba Guèye. Ce fut pour moi un grand honneur et un plaisir immense.

Qu’avez-vous réalisé au compte de la promotion de vos deux singles ? Quel accueil les guinéens ont réservé à votre création musicale ?

J’étais venue présentez mes deux premiers singles au peuple frère de la Guinée Conakry. Pour ce faire je suis restée pendant dix jours pour rencontrer des gens susceptibles de m’épauler. Chacun a donné le meilleur de lui-même pour la réussite de ma mission. J’ai pu faire mon point de presse sans difficulté, au-delà la RTG m’a accompagné le samedi dernier en m’accordant un passage à l’émission « Kolo matin » en direct. Un certain nombre de discothèques où j’ai mis les pieds m’ont accordé une prestation sinon ont diffusé les morceaux Toubani et Kanou. Je peux citer entre autre : le Passa Night-Club, l’Oxygène, Manhattan, le Boulevard Select et l’Alizé. En gros je peux dire que les guinéens ont bien accueilli la présentation de mes deux premiers singles. La population guinéenne à la différence de beaucoup de pays africains manifeste du respect et de la considération pour les artistes musiciens.

Quels sont vos sentiments depuis la sortie des singles le 18 juin 2016 à Bamako ? Avez-vous eu des retombées depuis ?

Je suis satisfaite et comblée par l’immensité de la chaleur humaine qui se dégage autour de mon travail de création musicale. Depuis le 18 juin, date du lancement officiel de mes deux premiers singles les gens ne cessent de m’encourager à Bamako aussi bien qu’à Conakry. Ce qui me réconforte beaucoup à persévérer davantage. Depuis, j’ai accompli beaucoup d’activités çà et là. J’ai effectué un live sur les antennes de l’ORTM à l’émission Samedi Loisir, Energie TV aussi a diffusé la cérémonie de lancement. Quant aux journaux et les radios sur place ils ont fait de leur mieux.

Suite au lancement, j’ai joué avec Frame Work à l’Institut Français du Mali, après j’ai participé à deux concours dont celui de l’ORTM au compte de« Maxi Vacances » et un autre pour participer à « Talent Afrique » organisé par Nestlé. Parallèlement je continue mes animations dans les lieux phares de Bamako. J’avoue sincèrement que pour un début de carrière je remercie le Tout Puissant.

Quelles actions comptez-vous entreprendre dans les jours et les semaines à venir ?

Pendant mon séjour en Guinée j’ai été informé de ma sélection pour des prestations à une émission de l’ORTM vouée à la jeunesse malienne. D’abord je dois rentrer très vite à Bamako pour participer aux émissions qui vont avec. Ensuite j’attends le résultat de Talent Afrique qui ne va plus tarder à être proclamé. Par ailleurs le 28 septembre, je dois faire une animation au Patio de l’Institut Français de Bamako. Enfin je me prépare à la sortie de mon premier album. Pour le moment je travaille d’arrache-pied autour de ce projet qui me tient beaucoup à cœur.

Propos recueillis par Aboubacar Eros Sissoko