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Fleuve Niger : ABFN tire la sonnette d’alerte

vendredi 10 juin 2016, par Assane Koné

La protection du fleuve Niger, était au cœur d’une conférence-débat organisée hier par l’Agence du bassin du fleuve Niger (ABFN). La rencontre qui s’inscrivait dans le cadre de la 17e édition de la Quinzaine de l’environnement, a eu lieu à la Maison des aînés avec comme conférencier, Moussa Diamoye, directeur général adjoint de l’ABFN. C’était en présence de plusieurs acteurs impliqués dans la protection de l’environnement à l’instar des agents de la direction nationale de l’assainissement et du contrôle des pollutions et des nuisances (DNACPN), ainsi que ceux de la mairie du district de Bamako entre autres.

La conférence-débat dont l’ouverture a été faite par le chef de cabinet du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Chaka Coulibaly, a permis aux participants de se pencher sur les différentes menaces auxquelles le fleuve Niger est confronté. « Sauvegarde du fleuve Niger, une vision pour un Mali émergent, atouts et perspectives », c’était le thème de cette conférence débat à laquelle ont assisté également, les Hommes de medias.

Dans son intervention, le directeur général Adjoint de l’Agence du Bassin du Fleuve Niger (ABN), Moussa Diamoye a souligné que l’état de dégradation du fleuve Niger est beaucoup plus préoccupant à travers : la détérioration de la qualité de l’eau du fleuve, l’apparition de plantes aquatiques nuisibles, l’éboulement des berges ; l’occupation et/ou l’exploitation des servitudes fluviales au mépris de la loi.

Moussa Diamoye a expliqué que le Programme National de Sauvegarde du Fleuve Niger (PNS-FN) vise à collaborer à la réalisation et à la capitalisation de toutes les actions concourant à maintenir le fleuve Niger dans ses fonctions économique, environnementale, sociale et de mobilité à travers : l’amélioration de sa navigabilité, l’aménagement de ses bassins versants ; la protection de ses berges contre les dégradations, la dépollution des lits de ses affluents et de son cours d’eau principal, la récupération et l’aménagement de ses berges au niveau des grandes agglomérations.

Par rapport à la pollution liée à la teinturerie, Moussa Diamoye a informé le public de l’existence d’un projet de l’ABFN qui va mettre à la disposition des teinturières, des infrastructures et des équipements appropriés pour cette activité. Ce projet va aussi s’employer à recueillir et dépolluer les eaux sales de la teinturerie avant qu’elles soient rejetées dans le fleuve.

L’objectif du projet selon Moussa Diamoye est de contribuer à la réalisation et à la capitalisation de toutes les actions concourant à maintenir le fleuve Niger dans un état lui permettant de jouer l’ensemble de ses fonctions susmentionnées en ce qui concerne sa composante malienne.

A ses dires, le coût total du programme est de 1.431.553.400.000 FCFA. Il a indiqué que le Programme National de sauvegarde du Fleuve Niger est une réponse aux différentes préoccupations et contraintes liées à la sauvegarde du fleuve Niger.

Lamine Kané


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