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Scène internationale : Mali « is come back »

samedi 28 septembre 2013, par Assane Koné

«  Le Mali est prêt à reprendre sa place dans le concert des Nations », est le message fort que le Président Ibrahima Boubacar Keita a livré à la communauté internationale à la tribune des Nations Unies, le 27 septembre 2013.

Le Mali sort d’au moins une année de graves violations des droits humains, de pillages et de destruction de sites culturels et historiques unique. Ce n’est un secret pour personne que les régions au nord du Mali ont été occupées pendant une année par une horde de fou de dieu qui y ont semé la terreur. Après les élections apaisées qui ont suivi la brillante intervention française, des soldats tchadiens et de la MISMA, venus aider les militaires maliens pour chasser les Djihadistes du nord du Mali, il était tout à fait normal que IBK déclare à la tribune des Nations Unies que son pays était sur le point de retrouver sa place dans le concert des nations. Le Président malien dans son discours très attendu, n’a pas manqué de soutenir que « Le Mali est de retour ». Il a insisté sur le fait que ce retour a été possible grâce à l’appui des pays amis. Avec cet appui, IBK a estimé que «  le Mali est debout, et tourne la page la plus sombre de son histoire ». Il a aussi ajouté que le Mali est redevenu souverain sur l’ensemble de son territoire. Il a surtout tenu à rassurer tous ceux qui ont aidé le Mali à sortir de cette impasse que « riche de sa diversité culturelle, le Mali s’est engagé aujourd’hui sur le chemin de la réconciliation nationale ».
Et, pour mettre l’accent sur la volonté du peuple malien à normaliser le fonction des Institutions, le Président Malien a rappelé les élections présidentielles réussies et l’organisation très prochainement des élections législatives, dont le premier tour a été fixé 24 novembre 2013 et le second le 15 décembre 2013 .
Après avoir affirmé l’aspiration profonde du peuple malien à la paix, à la réconciliation nationale et au développement économique et social, IBK a indiqué que dès son investiture qu’il a pris l’initiative de rencontrer à Bamako les Chefs des groupes armés du Nord pour leur rappeler les principes sacro-saints du respect de l’intégrité territoriale du Mali et de la laïcité de l’État . « Je leur ai fait connaître ma disponibilité à organiser un dialogue politique inclusif, franc et constructif, où tout sera discuté, à l’exception de toute forme d’indépendance ou d’autonomie. Mon message a été entendu et nous nous engagerons très bientôt dans un dialogue pour un règlement définitif des crises dans le Nord de notre pays  », a-t-il déclaré. Mieux, dans le but de créer les conditions d’un apaisement, dans la perspective des négociations avec les groupes armés, le Président malien a indiqué que des mesures de confiance énoncées par l’Accord préliminaire de Ouagadougou ont été mises en œuvre, notamment la libération de prisonniers détenus pour d’autres chefs d’inculpation que des crimes de guerre et des actions de sensibilisation des populations aux dispositions pertinentes de l’Accord préliminaire. « Avec l’appui de la communauté internationale, le Mali s’attelle résolument à la consolidation la paix et de la réconciliation nationale, la refonte des forces de défense et de sécurité, la reconstruction des régions septentrionales dévastées par les forces terroristes et obscurantistes, l’approfondissement de la gouvernance institutionnelle ainsi que la relance économique  », a-t-il ajouté. Mais le Président malien a tenu à faire un avertissement. Selon lui, malgré l’espoir suscité par les succès des opérations militaires menées à travers l’action conjuguée de l’Opération Serval, des troupes de la MISMA et des forces armées et de sécurité tchadiennes et maliennes, le déplacement de groupuscules armés terroristes et rebelles vers d’autres pays voisins représente une menace sérieuse pour la stabilité et l’intégrité territoriale du Mali, ainsi que pour la paix et la sécurité dans la région. Il a profité de la tribune pour réitérer l’engagement du Mali à œuvrer sans relâche à la mise en œuvre de la stratégie des Nations Unies pour le Sahel. IBK a insisté sur le fait que la résolution durable de la situation au Sahel exige une coopération renforcée et dynamique entre les États de la bande sahélo-saharienne, pour lutter contre l’extrémisme religieux et le crime organise. Et, il s’est engagé à dynamiser les mécanismes de coopération sous-régionaux existants.
DDDK

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