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Burkina Faso : le chef de l’armée annonce un gouvernement de transition d’un an

jeudi 30 octobre 2014, par Assane Koné

Des milliers de personnes protestent contre une réforme de la Constitution qui permettrait au président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis un coup d’Etat en 1987, de briguer un nouveau mandat à la fin 2015.

Situation inquiétante au Burkina Faso. Le président Blaise Compaoré a annoncé, jeudi 30 octobre, la dissolution du gouvernement, et a décrété l’état de siège. Dans la foulée, le chef de l’armée a annoncé la formation prochaine d’un gouvernement de transition d’un an et la dissolution de l’Assemblée. Des milliers de manifestants protestent contre la réforme de la Constitution, qui permettrait au chef de l’Etat, au pouvoir depuis un coup d’Etat en 1987, de briguer un nouveau mandat à la fin 2015. Le texte devait être voté à l’Assemblée nationale, jeudi 30 octobre, mais les protestataires ont envahi le bâtiment.

• Les forces de sécurité, qui tirent à balles réelles, ont fait au moins trois morts parmi les manifestants, selon les services d’urgence cités par Reuters. Les manifestants, qui tentent de marcher sur le palais présidentiel, sont bloqués par les soldats de la garde présidentielle. Le président Blaise Compaoré aurait quitté le bâtiment, annonce le site d’information Burkina24 sur Twitter.

• Le chef de l’armée a annoncé la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale ainsi que la formation prochaine d’un gouvernement de transition d’un an. Un couvre-feu national de 19 heures à 6 heures a été mis en place.

• Zéphirin Diabré, l’un des leaders de l’opposition au Burkina Faso, a jugé « inacceptable » l’état de siège décrété par le chef de l’Etat. « La démission du président Blaise Compaoré est la seule chose qui peut apporter la paix au pays », a déclaré l’opposant à l’antenne de la station Radio Oméga.

• Plus d’un millier de manifestants ont pénétré de force dans l’Assemblée nationale et l’ont, en partie, saccagée. Selon des témoins, le bâtiment serait en flammes. Après l’Assemblée, les manifestants ont pris d’assaut la télévision publique. Selon un témoin sur place, la télévision a cessé d’émettre.

Retrouvez ici l’intégralité de notre live #BURKINA

20h45 : Les bras en l’air, les manifestants opposés au président Blaise Compaoré exultaient aujourd’hui, après avoir pris d’assaut l’Assemblée nationale du Burkina Faso. Francetv info fait le récit de la journée d’émeutes qu’a connue la capitale Ouagadougou.

20h21 : élections dans un délai maximum de 12 mois. Le Chef d’Etat Major des armées ne dit rien sur le chef de la transition a venir #lwili

20h21 : hier ils étaient 99 députés et dormaient a l’hotel. Ce soir ils sont tous SDF #lwili

20h20 : Sur Twitter, des journalistes sur place apportent d’autres éléments sur la situation au Burkina Faso. L’un d’eux souligne que les députés sont démis de leurs fonctions puisque l’Assemblée est dissoute.

20h10 : « Blaise dégage ! » Devant l’ambassade du Burkina Faso à Paris, le message est clair. Comme leurs compatriotes à Ouagadougou, des manifestants se sont rassemblés pour réclamer le départ du président Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans.

20h09 : En plus de la dissolution du gouvernement, l’armée annonce la dissolution de l’Assemblée nationale.

20h07 : Le chef de l’armée ajoute qu’elle impose un couvre-feu de 19 heures à 6 heures dans l’ensemble du Burkina Faso dans le cadre de l’état de siège décrété un peu plus tôt.

20h05 : Le chef de l’armée annonce qu’un gouvernement de transition va être mis en place pour une durée d’un an, en consultation avec tous les partis.

20h05 : Il est 20 heures, l’heure du JT de France 2, et d’un point sur l’actualité :

• Le président burkinabé Blaise Compaoré a décrété l’état de siège, après une journée d’émeutes marquée par l’incendie de l’Assemblée nationale et la prise d’assaut de la télévision publique par des manifestants.

Israël a décidé de rouvrir l’esplanade des Mosquées à Jérusalem. Le pays espère ainsi désamorcer une situation qui menaçait de devenir explosive s’il maintenait la mesure demain, jour de la grande prière hebdomadaire musulmane.

• Le gouvernement annonce son intention de résilier son contrat avec la société Ecomouv’, qui était chargée de la mise en place et de la collecte de l’écotaxe.

Le directeur de Minute est condamné à 10 000 euros d’amende après la publication d’une couverture de l’hebdomadaire comparant la ministre de la Justice à un singe, en novembre 2013. « Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane », avait titré le magazine.

19h51 : Après l’Union européenne, l’Union africaine exprime « sa profonde préoccupation face à la situation au Burkina Faso » et appelle au calme « toutes les parties concernées ».

19h49 : Le Burkina Faso a connu une journée d’émeutes. Elle a débuté par le saccage et l’incendie de l’Assemblée nationale, puis s’est poursuivie dans la rue. Les manifestants demandent le départ du président Blaise Compaoré. Chacun proteste à sa manière.

19h41 : L’Union européenne, « très préoccupée » par les violences au Burkina Faso, appelle « toutes les parties » à y mettre fin et à « engager rapidement un dialogue ».

19h18 : #Burkina : de source diplomatique française, Blaise #Compaoré fera une allocution ce soir à 20h (heure locale) à la télévision. #lwili

19h18 : L’hebdomadaire Jeune Afrique ajoute que Blaise Compaoré s’exprimera ce soir à 21 heures heure française.

19h13 : #Exclusif : la lettre de François Hollande à Blaise #Compaoré #Burkina #lwili http://jafri.co/1q4gj9J

19h13 : Dans une lettre datée du 7 octobre, le chef de l’Etat français, François Hollande, mettait en garde Blaise Compaoré. Il lui expliquait comment le Burkina pourrait « être un exemple » s’il évitait « les risques d’un changement non-consensuel de Constitution ». Jeune Afrique en a obtenu copie en exclusivité.

18h32 : Pendant ce temps-là, à Paris, plusieurs dizaines de personnes sont rassemblées devant l’ambassade du Burkina Faso en France. Un journaliste et blogueur, pigiste à RFI et TV5monde, a mis en ligne une photo sur Twitter.

18h28 : Entre autres implications de l’état de siège, l’armée assure la sécurité et les médias sont contrôlés. Cours de droit. #Burkina

18h28 : Que signifie l’état de siège, décrété au Burkina Faso ? Cela désigne la situation dans laquelle le président remet le pouvoir civil aux militaires lors d’une insurrection. Un journaliste de Burkina 24 donne des précisions sur Twitter.

18h18 : Le président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans, fait aujourd’hui face à un important mouvement de protestation. Les manifestants ont réclamé sa démission dans les rues de Ouagadougou (Burkina Faso).

18h13 : Dans son communiqué lu sur Radio Omega, Blaise Compaoré dit entamer « des pourparlers avec l’ensemble des acteurs ».

18h08 : Le président Blaise Comparoé annonce la dissolution du gouvernement et décrète l’état de siège.

18h02 : Il est 18 heures, voici les principaux titres :

• Les Nations unies annoncent l’envoi d’un émissaire sur place alors que les manifestants ne se calment pas malgré l’abandon de la modification de la Constitution. Pourquoi le pays est-il en train de s’embraser ? Explications.

• Le gouvernement annonce son intention de résilier son contrat avec la société Ecomouv’, qui était chargée de la mise en place et de la collecte de l’écotaxe.

Le directeur de Minute est condamné à 10 000 euros d’amende après la publication d’une couverture de l’hebdomadaire comparant la ministre de la Justice à un singe, en novembre 2013. « Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane », avait titré le magazine.

Adrien Bosc, 28 ans, remporte le Grand prix du roman de l’Académie française pour son premier roman Constellation (Stock). Il s’agit d’une enquête sur le crash d’avion qui a coûté la vie à Marcel Cerdan.

17h56 : Kouamé Lougu, général en retraite, a été sollicité par des dizaines de milliers de manifestants qui lui ont demandé de prendre le pouvoir. Selon un journaliste de l’AFP à Ouagadougou, il se trouve toujours dans l’état-major des armées avec le chef d’état major Nabéré Honoré Traoré, et les plus hauts gradés du pays.

17h17 : Après les violences, les Nations Unies annoncent l’envoi d’un émissaire au Burkina Faso.

17h10 : « L’armée est soudée avec le peuple », assure Bénéwendé Sankara, un ténor de l’opposition. Selon lui, « l’opposition demande la démission pure et simple du président Blaise Compaoré pour permettre de retrouver du calme, de la cohésion sociale et de la paix ».

16h00 : Il est 16 heures, que retenir de l’actualité ?

Le gouvernement annonce son intention de résilier son contrat avec la société Ecomouv’, qui était chargée de la mise en place et de la collecte de l’écotaxe.

Le gouvernement lâche du lest et abandonne la modification de la Constitution, mais cela ne calme pas les manifestants. Pourquoi le pays est-il en train de s’embraser ? Explications.

• Le directeur de Minute est condamné à 10 000 euros d’amende après la publication d’une couverture de l’hebdomadaire comparant la ministre de la Justice à un singe, en novembre 2013. « Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane », avait titré le magazine.

• Après la mort du patron de Total, Christophe de Margerie, dans un crash d’avion à Moscou, un second contrôleur aérien est inculpé en Russie pour violations des règles de sécurité. C’est lui qui supervisait l’aiguilleuse stagiaire inculpée hier.

15h35 : Le régime de Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans, tremble à nouveau. La tension est vive dans les rues de Ouagadougou (Burkina Faso), où des manifestants contestent un projet de réforme constitutionnelle. Voici quelques images de ce mouvement de protestation.

15h02 : Nous ne cautionnons pas la prise du pouvoir par la force. Nous voulons juste le respect de la démocratie. #Burkina #Faso #bf226 #lwili

15h01 : Nous nous opposons totalement à un coup d’Etat au #Burkina #Faso. Notre doit rester démocratique. #lwili #bf226

15h01 : Le chef de l’opposition, Zéphirin Diabré, indique sur son compte Twitter qu’il est opposé à un coup d’Etat. « Nous ne cautionnons pas la prise du pouvoir par la force. »

14h58 : Les forces de sécurité ont tiré à balles réelles sur les manifestants. L’AFP recense un mort alors que des services d’urgence cités par l’agence Reuters en comptent trois.

14h42 : Après les manifestations de ce matin, Washington fait part de sa « vive inquiétude ». De son côté, Paris appelle au calme et demande « à toutes les parties de faire preuve de retenue ».

14h37 : Une vidéo de France 24 montre les manifestations qui ont agité ce matin la capitale du pays, Ouagadougou.

14h30 : Il est 14h30, rappelons les principaux titres :

• Le gouvernement lâche du lest et abandonne la modification de la Constitution, mais cela ne calme pas les manifestants. Pourquoi le pays est-il en train de s’embraser ? Explications.

Le directeur de Minute est condamné à 10 000 euros d’amende après la publication d’une couverture de l’hebdomadaire comparant la ministre de la Justice à un singe, en novembre 2013. « Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane », avait titré le magazine.

Mahmoud Abbas dénonce une « déclaration de guerre » israélienne après l’interdiction aux musulmans d’accéder à l’esplanade des Mosquées.

Les conditions pour la livraison du premier navire à la Russie « ne sont pas réunies » pour le moment, annonce Michel Sapin.

14h16 : La France appelle au calme et demande « à toutes les parties de faire preuve de retenue ».

13h50 : François Compaoré, frère du président Blaise Compaoré, a été arrêté à l’aéroport, selon les informations de RFI. Pendant ce temps, les combats se poursuivent devant le palais présidentiel, à Ouagadougou, la capitale.

13h40 : Le Burkina Faso s’enflamme. Ce matin, des centaines de manifestants ont saccagé l’Assemblée nationale. Le gouvernement a fini par céder à l’une de leurs revendications en abandonnant un projet de loi modifiant la Constitution. Pourquoi le pays est-il en train de s’embraser ? Explications de notre journaliste Benoît Zagdoun.

13h36 : Le gouvernement a abandonné la modification de la Constitution, mais la situation continue de dégénérer. « Désormais, tout est possible », résume à la mi-journée, auprès de l’agence Reuters, un diplomate occidental en poste à Ouagadougou.

13h38 : Le gouvernement lâche du lest et abandonne la modification de la Constitution, mais cela ne calme pas les manifestants. A Bobo Dioulasso, la 2e ville du pays, la mairie et le siège du parti présidentiel ont été incendiés.

13h03 : Bénéwendé Sankara, un des leaders de l’opposition, estime que le président du Burkina Faso doit « tirer les conséquences » de l’assaut contre l’Assemblée, à Ouagadougou. Selon lui, « le peuple a montré qu’il est un peuple volontaire et intègre ».

13h06 : Les manifestations de ce matin à Ouagadougou, la capitale du pays, ont fait au moins un mort, selon un journaliste de l’AFP.

12h48 : Il est midi, on fait le point sur l’actualité.
Situation confuse à Ouagadougou. Plus d’un millier de manifestants ont pénétré de force dans l’Assemblée nationale et l’ont, en partie, saccagée ce matin. Ils dénoncent un projet de loi visant à autoriser le président Blaise Compaoré à briguer un nouveau mandat. Le gouvernement annonce ce midi qu’il abandonne cette modification de la Constitution. Mahmoud Abbas dénonce une « déclaration de guerre » israélienne après l’interdiction aux musulmans d’accéder à l’esplanade des Mosquées.

• Les conditions pour la livraison du premier navire à la Russie « ne sont pas réunies » pour le moment, annonce Michel Sapin.

• Vive émotion à Orléans (Loiret) où était basé le soldat français des forces spéciales tué lors d’une opération au Mali. Thomas Dupuy, parachutiste de 32 ans, est le dixième militaire tué depuis le début de l’intervention française dans le pays. Francetv info revient sur la mort de ce militaire en quatre questions.

11h59 : Le porte-parole du gouvernement officialise l’annulation du projet de loi portant sur la révision de la Constitution du Burkina Faso, annonce RFI. La majorité présidentielle souhaitait une modification de l’article 37, afin d’ouvrir la voie à une nouvelle candidature du président Blaise Compaoré après 2015, contre l’avis de l’opposition.

11h44 : Les manifestants prennent d’assaut la télévision nationale.

11h27 : Selon Reuters, la télévision publique a cessé d’émettre, après avoir été prise d’assaut par les manifestants.

11h24 : #Burkina : les députés ont été exfiltrés. Selon l’un d’entre eux, les « militaires laissent faire les manifestants »... #lwili

11h24 : Les choses semblent s’accélérer à Ouagadougou. L’armée serait en train de lâcher Blaise Compaoré, selon des témoignages de députés exfiltrés de l’Assemblée nationale.

11h08 : L’Assemblée Nationale du Burkina Faso en feu. #burkina #ouaga

11h09 : Selon le correspondant de RFI à Ouagadougou (Burkina Faso), les manifestants quittent l’Assemblée nationale et se dirigent vers le bâtiment de la télévision nationale.
11h06 : Pour comprendre ce qu’il se passe au Burkina Faso, je vous invite à voir, ou revoir, ce sujet de France 3, diffusé hier soir, et qui revient sur la crise que traverse le pays. Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir en 1987 à la faveur d’un putsch, souhaite modifier la constitution pour se présenter une nouvelle fois en 2015.

10h53 : #Burkina : des manifestants sont entrés dans l’Assemblée nationale, qui est en flammes, et se dirigent vers la primature #lwili

10h51 : #Burkina images de l’Assemblée Nationale saccagée #lwili

11h07 : C’est ce matin que les députés doivent examiner le projet de loi portant sur la révision de la Constitution du Burkina Faso. La majorité présidentielle souhaite une modification de l’article 37, afin d’ouvrir la voie à une nouvelle candidature du président Blaise Compaoré après 2015, contre l’avis de l’opposition
11h07 : Au Burkina Faso, un groupe de manifestants pénètre dans l’Assemblée nationale et saccage les lieux

France TV info

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